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Répertoire des périodiques photographiques (1851-1903)



Ce répertoire est issu des annexes de la thèse d’Axel Hohnsbein, La Science en mouvement. Les dispositifs optiques au prisme de la presse de vulgarisation scientifique (1851-1913). Sauf mention contraire, tous les périodiques sont établis à Paris. La majeure partie du corpus adopte diverses formes d’in-4°, plus rarement d’in-8°, très rarement d’in-folio. Nous donnons à chaque fois les cotes les plus richement pourvues. La majorité des périodiques n’est consultable qu’en microformes à la BNF : nous n’en donnons pas la cote car elle est automatiquement proposée par le catalogue numérique de la BNF lorsque le livre est incommunicable. Nous signalons les formes numérisées, toutes consultées pour la dernière fois le 28 mai 2018, et nous donnons la référence SUDOC, certains titres demeurant difficiles à identifier dans les divers catalogues. Nous signalons de même quelques références primaires, qui permettent de reconstituer les moments-clés des périodiques ; les références secondaires rendent compte quant à elles des travaux éventuels de chercheurs abordant ces périodiques.


 


Dossier thématique réalisé par Axel Hohnsbein, référence:

Axel Hohnsbein, Répertoire des périodiques photographiques, publié sur Phlit le 19/06/2018, [En ligne]. URL: http://phlit.org/press/?p=2922


 





A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z


 


A


Amateur (L’) 


(1902- ?)

 


Bimensuel, 16 pages, 15 centimes, fondé à Nice en mai 1902 par Louis Morel. Périodique photographique peu original faisant souvent appel à des emprunts et visant en premier lieu l’amateur débutant.


Cote BNF (site François Mitterrand) : JO-57735


Cote Gallica : NUMP-14115


Identifiant SUDOC : aucun


Référence primaire : Louis Morel, « Notre programme », L’Amateur, n°1, 15 mai 1902, np (après le deuxième de couverture).


 


 

Amateur d’excursions photographiques (L’) 


(1895-1897)



 


Trimestriel, 1 fr. 50 le numéro ; fondé par l’opticien Fleury-Hermagis en octobre 1895 pour faire suite à une série d’articles à succès co-signés en 1887 avec le chimiste A. Rossignol dans les colonnes de L’Amateur photographe. Le périodique cherche à imiter la forme des annuaires : petit format, nombre élevé de pages divisé par chapitres. Seuls trois numéros paraîtront, l’auteur ne parvenant pas à respecter le rythme trimestriel.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-12538


Identifiant SUDOC : aucun


Référence primaire : J. F. Hermagis, « L’Amateur d’excursions photographiques », L’Amateur d’excursions photographiques, n°2 (avril 1896), p. 145.


 


 

Amateur photographe (L’)


(1885-1900)



 


Hebdomadaire, 14 pages, 40 centimes, fondé le 22 août 1885 par François Veynes ; s’adresse en premier lieu au grand amateur. Le titre cesse de paraître quelques mois en 1886, Veynes souhaitant en faire un périodique illustré. À sa reprise en 1887, devient bimensuel et vaut 1 fr. pour 29 pages ; Gabriel Rongier reprend le titre un mois après ces changements, conserve la ligne éditoriale de Veynes et diminue le tarif à 50 centimes la livraison. Sous sa direction le comité rédactionnel devient identifiable, quelques séries de textes sont publiées, notamment ceux de Fleury-Hermagis et A. Rossignol, compilés plus tard dans un ouvrage de librairie, Traité des excursions photographiques. Rongier lance en 1888 une édition parallèle du périodique, plus luxueuse, et ouvre divers concours. Il devient simultanément l’organe officiel de nombre de photo-clubs et sociétés, les comptes rendus de séances se voyant compilés dans un périodique jumeau fondé en 1889, le Bulletin des sociétés photographiques de France. Le périodique lance la campagne de fondation du Photo-Club de Paris en 1888, dont il devient là encore le représentant officiel. Cependant le Photo-Club lance rapidement ses propres titres et s’engage immédiatement dans la question de l’art photographique : L’Amateur photographe perd dès lors de son influence et persiste à ne pas traiter de l’art photographique, privilégiant toujours l’amateur occasionnel et le grand débutant. Il devient hebdomadaire en 1892, augmente sa pagination et améliore l’édition de luxe. L’édition normale vaut alors 25 centimes. Il poursuit sa carrière jusqu’en janvier 1900.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-9484


Cote Gallica : NUMP-15725, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34454749w/date


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/038720884


Références primaires : François Veynes, « À nos lecteurs », L’Amateur photographe, n°53, 1er décembre 1886, p. 2 ; Gabriel Rongier, « À nos lecteurs », ibid., 1887, p. 1 ; La Direction, « À nos lecteurs », ibid., p. 364 ; La Direction, « À nos lecteurs », ibid., 1888, p. 1 ; Un groupe d’amateurs, « Les sociétés de photographie », ibid., p. 197 ; La Rédaction, « L’année 1889 », ibid., 1890, p. 1 ; La Direction, « À nos lecteurs », ibid., 1891, p. 1 ; La Direction, « À nos lecteurs », ibid., 1892, p. 477.


 

Ange des projections lumineuses (L’) 


(1902-1903)



 


Mensuel fondé le 15 octobre 1902 ; 15 centimes le numéro de 16 pages ; officiellement établi à Lyon au 21, quai de l’Archevêché ; la rédaction est confiée au curé de Champtercier, près de Digne. Chaque couverture porte la mention « Publié avec l’approbation de l’Autorité ecclésiastique ». Le périodique est conçu comme un supplément de L’Ange de la première communion et se veut l’organe de l’Œuvre des projections catéchistiques ; le public qu’il se désigne est celui des professionnels et des aspirants projectionnistes. Chaque livraison est répartie en trois sections : un « Bulletin et nouvelles de l’Œuvre des projections catéchistiques », qui fait la réclame des services que peut rendre cette société, des « Renseignements utiles » incluant souvent les textes illustrés de conférences ou une brève description de vues que l’on peut acquérir auprès de l’Œuvre, et une « Revue technique » présentant les dernières nouveautés en matière de matériel. Le périodique est en concurrence directe avec Les Conférences de la Maison de la Bonne Presse mais opère à une échelle régionale. Il se distingue par sa propension à donner la parole aux lecteurs ou à publier des témoignages de projectionnistes catholiques ; semble disparaître en septembre 1903.


Cote BNF (site François Mitterrand) : D-72088 (BIS)


Cote Gallica : NUMP-5290, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb326930724/date


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : La Rédaction, « Notre raison d’être. Esquisse d’un programme », L’Ange des projections lumineuses, n°1, 1902-1903, p. 1 ; « Bulletin et Nouvelles de l’Œuvre des Projections Catéchistiques », ibid., p. 4.


 

Annales photographiques (Les) 


(1889-1895)



 


 

 


Mensuel, 14 pages, 25 centimes ; fondé par E. Beleurgey de Raymond en 1889 ; se veut populaire et illustré, propose un concours annuel de photographie, emprunte occasionnellement des articles à la concurrence, produit des articles généralement courts et privilégiant la technique ; l’un des rares périodiques photographique à lancer la publication d’une fiction en feuilleton en 1892, signée Beleurgey de Raymond. Fusionne en avril 1895 avec La Photographie de G.-H. Niewenglowski.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-2938


Cote Gallica : NUMP-8369, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb326946663/date


Référence SUDOC :


Référence primaire : Le Conseil d’Administration de la « photographie », « À nos lecteurs », La Photographie, 1895, p. 49.


 

 


Annales photographiques et vélocipédiques (Les)


 


 

 


Voir Annales photographiques (Les).


 


 


 

 


Arc-en-ciel (L’) 


(1897-1914)



 


Mensuel, 12 pages, revues à 16 par la suite ; fondé par le fabricant de matériel photographique H. Mackenstein en mars 1897 ; veut encourager la diffusion de la photographie ; le périodique emprunte un certain nombre de textes à la concurrence mais la sélection est soignée ; il bénéficie d’une rédaction identifiable et fidèle, l’un de ses coups d’éclat étant d’obtenir la participation ponctuelle d’Eugène Trutat, directeur du muséum de Toulouse et praticien reconnu. Au fil du temps, L’Arc-en-ciel devient de plus en plus agressivement commercial ; Mackenstein profite aussi de la mode des concours pour lancer son propre concours d’illustration en 1899, lequel vise à publier les photographies des participants sans contrepartie aucune, ce qui crée un malentendu avec les lecteurs. L’équipe rédactionnelle fond progressivement, le rédacteur en chef F. Carol-Ludo se voyant confier la tâche de vanter perpétuellement les produits Mackenstein. Cesse de paraître en 1914.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4620 


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/083799478


Références primaires : H. Mackenstein, « Notre programme », L’Arc-en-ciel, 1897-1898, p. 1 ; « À nos lecteurs », ibid., 1901-1902, p. 97 ; F. Carol-Ludo, « Progrès en marche ! », ibid., 1902-1903, p. 33 et 49.

Art photographique (L’)


(1899-1900)


 

 


Fondé par G. Mareschal en juillet 1899, vraisemblablement publié jusqu’en juin 1900. Édité chez Georges Carré et C. Naud ; 32 francs l’année ; mensuel mais probablement accessible uniquement par souscription ; L’Art photographique se spécialise dans la reproduction luxueuse de photographies pleine page et ne contient pas de texte. Il propose chaque mois une livraison intégralement constituée de photographies produites par l’élite des amateurs photographes, le Photo-Club de Paris y étant largement représenté ; le titre est parrainé par Étienne Wallon. L’objectif est aussi d’illustrer la richesse des divers types d’impression photographique.


Cote BNF (site Richelieu) : RESERVE AD-2506 (1)-BOITE FOL ; ou MFILM BOBINE-1608 (R199136)


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : E. Wallon, « Préface », L’Art photographique, n°1 (juillet 1899), np ; G. Mareschal, « Notre programme », L’Art photographique, juin 1899, np.


 

Art photographique (L’)


(1903-1907)


 


 

 


Mensuel, 30 centimes, 8 pages ; fondé par Albert Flassieux en juillet 1903 (?). Adopte une maquette hybride vouée à donner l’idée du luxe (marges très larges, mise en page aérée) mais le contenu demeure plutôt technique et l’équipe rédactionnelle peu développée. L’une de ses originalités est de proposer une couverture changeant à chaque livraison et n’hésitant pas à employer le photomontage. Cesse de paraître en 1907.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-6094


Cote Gallica : NUMP-1959, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32702654x/date


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/083802347


 


B


Bulletin des sociétés photographiques de France 


(1889-1891)

 


Émanation directe de L’Amateur photographe, fondé en avril 1889 par Gabriel Rongier pour recueillir les comptes rendus de séances des diverses sociétés photographiques de France ; coûte 3 francs l’année ; contribuera largement à provoquer la chute du Progrès photographique de Léon Wulff mais sera à son tour victime du Journal des sociétés photographiques fondé en 1891 par Paul Gers, le trésorier du Photo-Club de Paris.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-21939 


Identifiant SUDOC : aucun


 

Bulletin du Photo-Club de Paris


(1891-1903)


 


 


 


 

 


Mensuel, 36 pages, 1 fr. 50 le numéro ; Fondé en janvier 1891, ce périodique est l’un des jalons majeurs de l’histoire de la presse photographique. Représentant l’élite des amateurs photographes et faisant figure d’organe officiel du pictorialisme, il est le premier bulletin photographique à rompre avec la politique éditoriale propre à ce type de publication : luxueux, il propose une planche hors texte dans chaque livraison ; s’il donne toujours les CR des séances du photo-club, il privilégie un contenu varié et contribue largement à remettre la question de l’art photographique à l’ordre du jour. Il propose des concours auxquels seuls les membres de la société peuvent participer, ainsi que des articles s’apparentant à une forme de reportage photographique. Son équipe rédactionnelle réunit les plumes les plus connues de la période : Fourtier, Dillaye, Londe, etc. Ce périodique très lu des autres photo-clubs sert de modèle par la suite à nombre de bulletins de sociétés photographiques régionales. Il reprend en 1895 les correspondants anglais et autrichiens du Paris-Photographe de Paul Nadar, qui vient alors de faire faillite. Début 1903, le périodique cesse volontairement de paraître pour renaître sous le nom de la Revue de photographie.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-23936 et 4-V-5066


Cote Gallica : NUMP-2052, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32727736w/date


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/037112899


Références primaires : Le Comité de rédaction, « Notre programme », Bulletin du Photo-Club de Paris, 1891, p. 9 ; Le Comité de rédaction, « Le reportage photographique », Bulletin du Photo-Club de Paris, 1891, p. 91 ; « Une Exposition d’Art photographique à Paris », Bulletin du Photo-Club de Paris, 1893, p. 145.


 


C


 


Camera Obscura


(1899-1901)


 

 


Probablement publié pour la première fois en juillet 1899 ; 80 pages par livraison ; 19 francs l’année ; organe officiel de l’Union internationale de photographie, Camera Obscura est une « Revue internationale pour la Photographie paraissant tous les mois en 4 langues » : français, anglais, allemand et néerlandais. Les livraisons sont donc compartimentées en quatre sections, chacune d’entre elles étant respectivement dirigée par le président du Photo-Club de Paris Maurice Bucquet, Chapman Jones, R. Ed. Liesegang et Chr. J. Schuyer. Quatre éditeurs se partagent la page de garde, la maison d’Amsterdam Binger Frères étant la mieux mise en valeur. Liesegang’s Verlag à Düsseldorf, Williams & Norgate à Londres et Charles Mendel à Paris sont les trois autres éditeurs. Richement imprimé et relié, le périodique propose un nombre conséquent de planches hors texte insérées par intervalle au sein des livraisons. Ces dernières sont richement illustrées et font appel à l’élite du journalisme photographique français : C. Klary, Maurice Bucquet, Charles Gravier, Albert Reyner et G.-H. Niewenglowski sont les principaux pourvoyeurs de textes, Léon Vidal, Étienne Wallon, les frères Lumière, Robert Demachy, Pierre Dubreuil, Becquerel, L.-P. Clerc ou encore Achille Delamarre proposant aussi des textes complémentaires.


Cote : 4-PER-0830 (1899 à janvier 1900 ; Bibliothèque historique de la ville de Paris) ; P 1005 (1899-1901 ; CNAM)


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/037967061

Conférences (Les)


(1901-1914)

 


Bimensuel, 16 pages, 3 francs l’année ; fondé par la Maison de la Bonne Presse, maison d’édition assomptionniste établie au 5, rue Bayard. Paraissant « sous le patronage de conférenciers catholiques les plus éminents, et des professeurs les plus distingués de nos Universités libres », le périodique s’adresse aux aspirants projectionnistes et « contient des textes de conférences, des canevas avec l’indication des sources à consulter sur les sujets les plus actuels. » Le titre, qui ne s’adresse donc pas directement au grand public, est conçu pour fonctionner au sein d’un système tripartite incluant la Chronique de la Bonne Presse, hebdomadaire « qui pousse à la propagation des bons journaux et des publications ou lectures catholiques, qui donne les moyens de réussir et les résultats obtenus », et l’Action catholique, mensuel « publi[ant] la monographie des diverses œuvres et excite à les développer et à en fonder de nouvelles ».


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-Z-1459 (années 1901-1907) et 8-Z-17552 (années 1908-1914).


Cote Gallica : NUMP-10657, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327467660/date


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : Les Conférences, n°1, 1er janvier 1901, np (deuxième de couverture).


Références secondaires : Charles Monsch, « La Bonne Presse et l’audiovisuel », in L’Image religieuse. Collections Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône, Musée Nicéphore Niépce, 1986 ; Jacques André et Marie André, « Le rôle des projections lumineuses dans la pastorale catholique française (1895-1914) », in Roland Cosandey, André Gaudreault et Tom Gunning dir., Une Invention du diable ? Cinéma des premiers temps et religion, Sainte-Foy/Lausanne, Presses de l’université de Laval/Payot, 1992.


F


Fascinateur (Le)


(1903-1938)


 

 


Mensuel, 25 centimes, 32 pages ; fondé en janvier 1903 par les assomptionnistes de la Maison de la Bonne presse, Le Fascinateur est conçu comme le prolongement des Conférences. L’objectif de ces publications est de lutter à armes égales avec les initiatives de la Ligue de l’enseignement, explicitement décrite comme le produit d’un complot juif, maçonnique et socialiste pour éradiquer le catholicisme. Dirigé par Georges-Michel Coissac, le périodique se veut le spécialiste de la lanterne magique, du phonographe, du cinématographe et de la photographie amateur et vise le grand public. Le périodique propose des textes de conférences, des études techniques sur divers appareils, des textes un peu plus théoriques traitant par exemple des origines françaises de ces inventions, des « causeries et conseils », des recettes et procédés divers, des concours, etc. Le Fascinateur propose même de fournir à ses lecteurs les appareils, vues et produits qu’il peut désirer. Certaines plumes s’y distinguent particulièrement : Pierre l’Ermite, Coissac, G. Marian, C. G. Hilcem et G. Clair. Louis Gastine, Albert Reyner ou Gaston-Henri Niewenglowski y publient aussi.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-6008 


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/039750558


Référence primaire : Le Même, « À nos lecteurs », Le Fascinateur, n°1, janvier 1903, p. 1.


Références secondaires : Charles Monsch, « La Bonne Presse et l’audiovisuel », in L’Image religieuse. Collections Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône, Musée Nicéphore Niépce, 1986 ; Jacques André et Marie André, « Le rôle des projections lumineuses dans la pastorale catholique française (1895-1914) », in Roland Cosandey, André Gaudreault et Tom Gunning dir., Une Invention du diable ? Cinéma des premiers temps et religion, Sainte-Foy/Lausanne, Presses de l’université de Laval/Payot, 1992 ; Yves Poncelet, Pierre L’Ermite (1863-1959), Paris, Cerf, 2011.


 


 

Figaro-Photographe


(1892)


 

 


Numéro spécial du Figaro paru en 1892 à l’occasion de l’exposition photographique du Champ-de-Mars, format in-folio, « édition unique », symbolique de la démocratisation de la photographie. Ce numéro, que l’on qualifierait aujourd’hui de hors-série, évoque dans des parties séparées l’histoire, la science, l’art et l’industrie photographiques. La généalogie française et francophone des inventeurs est largement développée et illustrée de médaillons représentant notamment – et dans le désordre – des personnalités ayant contribué au progrès technique ou à la reconnaissance artistique du medium.


Cote BNF (site François Mitterrand) : FOL-V-2859 ou FOL-V-3003 


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/038638134


 


G


Gazette du photographe amateur


(1893-1905)


 


 

 


Mensuel, 8 pages, rapidement revues à 12 et 16 ; 3 francs l’année. Fondé à Bordeaux en avril 1893 par Fernand Panajou, chef du service photographique à la faculté de médecine de Bordeaux. Le périodique est installé à l’adresse d’un Office général de photographie. Le frontispice, dépouillé, laisse régulièrement la place à une réclame pleine page pour les produits Kodak. Panajou œuvre presque tout seul, accompagné parfois d’A. Courrèges, qui signe sous le nom GRINCHEUX des articles à destination des jeunes photographes. Le périodique effectue beaucoup d’emprunts à la concurrence ; il disparaît vraisemblablement en avril 1905.


Cote BNF : 4-V-3725


Cote Gallica : NUMP-3711, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327811392/date


Identifiant SUDOC : aucun


Référence primaire : « Un programme », Gazette du photographe amateur, janvier 1904 (n°1), p. 4.


 


I


Indicateur photographique (L’) 


(1892-1901)


 


 

 


Mensuel, 25 centimes, 8 pages ; fondé en février 1892 par Georges Mendel, commerçant et fournisseur des ministères de la guerre et de la marine ; on perd le titre de vue jusqu’en 1898, moment où il se réclame l’organe des amateurs et de l’art photographique ; le périodique possède une équipe rédactionnelle assez étoffée, la plume la plus connue étant Henri Denanref. Assez peu technique, L’Indicateur privilégie souvent le ton de la causerie. Il devient La Photographie moderne en janvier 1899 et se spécialise à ce moment dans la cinématographie et l’organisation de projections à domicile.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4820 (L’Indicateur photographique ; 4-V-4820 (La Photographie moderne : le catalogue de la BNF indique que le périodique aurait existé jusqu’en 1910, ce qui ne paraît pas crédible quand on voit l’état du titre en 1901 : les deux derniers chiffres de la date auront probablement été inversés lors de la frappe).


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : La Rédaction, « À nos lecteurs », L’Indicateur photographique, 1898, n°81 (15 octobre), p. 1 ; « Avis important », La Photographie moderne, 1899-1900, p. 86.

Iris-photo


(1901-1903)


 

 


Mensuel, 18 pages, 40 centimes ; fondé en mai 1901 par l’ingénieur-constructeur Dom-Martin. Périodique illustré mais qualité matérielle inégale, qui aura au moins deux rédacteurs en chef, Louis Fréminet et L.-F. de Lusigny. Iris-photo a pour objectif de vulgariser la photographie ; son originalité est de proposer pendant une partie de l’année 1902 un concours d’écriture en prose ou en vers, donnant lieu à quelques publications intéressantes, le plus souvent humoristiques. Il semble disparaître en août 1903, alors qu’il vient de passer aux mains de la Société d’imprimerie Gérardin à Versailles et que son prix a doublé. Le nouveau frontispice suggère une édition de luxe qui ne sera pas parvenue à se maintenir.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-6247


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : Prospectus daté du 1er mai 1903, inséré au début du tout premier numéro d’Iris-Photo (mai 1903) ; « L’Ancienne Direction », « Note de la Direction », Iris-Photo, mai 1903, np


J


Journal des sociétés photographiques


(1890-1893 ; 1893-1904)


 


 

 


50 centimes, 20 pages ; fondé en 1890 par Paul Gers, trésorier du Photo-Club de Paris, pour servir d’organe officiel des sociétés photographiques françaises, et tout particulièrement du Photo-Club de Paris. La concurrence qu’il représente sera sûrement la cause de l’arrêt du Bulletin des sociétés photographiques de France de Gabriel Rongier. Le périodique classe les comptes rendus de séances par ordre d’ancienneté des sociétés. Fin 1890, Paul Gers confie le rôle de rédacteur en chef à Abel Buguet ; c’est avec lui qu’il fonde en janvier 1891 le Photo-Journal, qui absorbe le Journal des sociétés photographiques en juin 1893… avant de changer de nom en juillet pour devenir le Journal des sociétés photographiques. La ligne éditoriale du Photo-Journal est progressivement abandonnée. Ces hésitations correspondent à deux facteurs : Paul Gers semble se désintéresser de son rôle de gérant tandis que Buguet devient à ce moment président du photo-club rouennais. Le tropisme rouennais devient évident à compter de 1895 ; paraissant vraisemblablement jusqu’en juillet 1904, le périodique finit par adopter une politique du numéro double et partage ses locaux au cours des dernières années avec Lux, nom sous lequel l’Association pour la propagation de l’instruction par les projections lumineuses se fait connaître.


Cote BNF (site François Mitterrand) : MFICHE 8-V-23226 (1890) ; et MFICHE 8-V-23226 (1891)


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/190003448

Journal La Photographie pour tous (Le) 


(1880-1903)


 

 


En 1880 est fondé le Journal de l’industrie photographique, organe officiel de la Chambre syndicale de la photographie, alors dirigé par Léon Vidal. Ce périodique à destination des commerçants spécialisés dans la photographie est publié jusqu’en décembre 1892, moment où un avis signé Vidal est inséré, annonçant que la parution du périodique va cesser. Le titre est recréé par Ch. Jacob dès 1893 et prend le nom de Journal des photographes ; H. Mairet devient directeur de publication en juillet 1896 ; il mène alors une politique d’ouverture au grand public, introduisant notamment une planche hors texte et une rubrique culinaire ; sous son impulsion, le périodique change de nom en août 1897 pour devenir Le Journal La Photographie pour tous, mensuel de 16 pages ; la Chambre syndicale de la photographie abandonne à ce moment le périodique, que Mairet gère seul dès lors jusqu’en 1903.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-5189 (Journal de l’industrie photographique) ; 8-V-5189 (Journal des photographes) ; 8-V-5189 (Le Journal La Photographie pour tous).


Identifiant SUDOC :

http://www.sudoc.fr/038533243 (Journal de l’industrie photographique)

http://www.sudoc.fr/03853326X (Journal des photographes)

http://www.sudoc.fr/038533286 (Le Journal La Photographie pour tous).


Références primaires : « Les éditeurs », non titré, Journal de l’industrie photographique, 1892, p. 177 ; « Notre programme », Journal des photographes, 1893, p. 2 ; H. Mairet, « Aux lecteurs du Journal des photographes », Journal des photographes, 1896-1897, p. 55-56 ; La rédaction, « À nos lecteurs », Journal des photographes, 1897, p. 101 ; H. Mairet, « À nos lecteurs », Le Journal La Photographie pour tous, 1897-1898, p. 5 ; H. Mairet, « Un mot », Journal des photographes (supplément au Journal La Photographie pour tous), 1897-1898, p. 21.

Journal de l’industrie photographique


 

Voir Journal La Photographie pour tous (Le).
Journal des photographes Voir Journal La Photographie pour tous (Le).


 


L


Lanterne photographique (La)


(1898-1899)


 

 


Format in-folio, 75 centimes, 8 pages ; fondé en octobre 1898 par la Société L’Arc-en-ciel, qui se spécialise dans la chimie photographique ; géré par Émile Baptiste, le périodique publie des textes généralement anonymes. Chaque livraison est accompagnée d’une planche hors texte et, fait rare, d’un frontispice en couleurs ; l’autre originalité du titre est de traiter volontiers du vélocipède et de l’automobile, tout en restant plutôt orienté sur la question technique de la pratique photographique. Selon toute apparence, ce titre orienté vers le loisir photographique cesse de paraître en janvier 1899.


Cote BNF (site François Mitterrand) : FOL-V-4251


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : La rédaction, « À nos lecteurs », La Lanterne photographique, octobre 1898, p. 1.

Lumière (La)


(1851-1867)


 


 

 


Hebdomadaire, 50 centimes, 4 pages ; La Lumière est le premier périodique photographique français. Fondé sur l’impulsion du mécène Benito R. de Montfort en même temps que la Société héliographique, il paraît pour la première fois le 9 février 1851. Son objectif est de rendre compte des progrès techniques et de formuler une théorie de la photographie. Les textes signés Ernest Lacan et Francis Wey comptent de ce fait parmi les plus étudiés des historiens. Malgré un avant-propos revendiquant de vulgariser la photographie, le périodique paraît trop spécialisé pour permettre au débutant de pratiquer la photographie. Le périodique cesse de paraître le 29 octobre 1851, moment où la Société héliographique cesse vraisemblablement toute activité. Benito de Montfort se retire et fonde alors Cosmos, qu’il confie à l’abbé Moigno. La Lumière recommence à paraître le 16 novembre 1851 : les frères Alexis et Marc-Antoine Gaudin, photographes et commerçants spécialisés dans la stéréoscopie, sont les nouveaux propriétaires du titre. Ils confient le rôle de rédacteur en chef à Ernest Lacan, qui devient à ce moment le représentant médiatique le plus en vue de la photographie. La politique éditoriale reste sensiblement la même malgré le départ de Francis Wey. Le 29 décembre 1860, Lacan doit cependant rendre les clés du périodique à Marc-Antoine Gaudin, qui souhaite lui donner une orientation plus technique, mais qui dans les faits prive La Lumière de son originalité en empruntant fréquemment sa matière à d’autres périodiques. La Lumière disparaît en 1867, tandis que Le Moniteur de la photographie, fondé par Lacan après son départ, perdure.


Cote BNF (site François Mitterrand) : V-3083-3099 (recueils de 1851-1867) ; FOL-Z-2489 (1) et FOL-Z-2489 (2) (fac-similé des recueils 1851-1855 et 1856-1860 paru en 1995 aux éditions J. Laffitte)


Cote Gallica : NUMP-2724, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x/date


Identifiants SUDOC : http://www.sudoc.fr/037087584 (volumes originaux) ; http://www.sudoc.fr/00378004X (fac-similé paru chez Laffitte)


Références primaires : F.-A. Renard, « But de journal La Lumière », La Lumière, 1851 (première année), p. 1 ; Jules Ziegler, « Des sociétés en général et de la Société héliographique en particulier », La Lumière, 1851 (première année), p. 1 ; Francis Wey, « Exposé sommaire du but et des principaux éléments du journal », La Lumière, 1851 (première année), p. 17 ; Ernest Lacan, « À nos lecteurs », La Lumière, 1851-1852 (deuxième année), p. 21 ; E. Lacan et A. Gaudin, « À MM. les abonnés de La Lumière », La Lumière, 1860, p. 205 ; Marc-Antoine Gaudin, « Nouveau programme du journal », 1866, p.1.


Références secondaires : André Rouillé, La Photographie en France. Textes et controverses : une anthologie (1816-1871), Paris, Macula, 1989 ; Emmanuel Hermange, « La Lumière et l’invention de la critique photographique », Études photographiques [en ligne], n°1, novembre 1996 ; Emmanuel Hermange, « L’invention de la critique photographique : un plaisir exalté de l’ekphrasis (1851-1860) », in Pierre-Henry Frangne et Jean-Marc Poinsot dir., L’Invention de la critique d’art, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002, p. 169-182 ; André Gunthert, « L’Institution du photographique », Études photographiques[en ligne], 2002, n°12 ; Marta Caraion, Pour fixer la trace, Genève, Droz, 2003.


M


Mise au point (La)


(1897-1914)


 

 


Fondé par Gaumont en novembre 1897 ; suite directe de la Revue trimestrielle du Comptoir général de photographie ; trimestriel, 28 pages, 2 francs l’année ; son objectif est de propager la photographie. L’année suivante la livraison passe à 10 centimes pour 4 pages de contenu : une livraison type contient un texte long et plutôt technique suivi de petites rubriques, le but principal de cette petite publication demeurant de convaincre le lecteur d’acheter les produits Gaumont. La maquette est modifiée en 1904, la livraison contenant alors 8 pages dont plus de la moitié de réclames. Frédéric Dillaye devient un habitué du titre à la fin de l’année 1905, augmentant radicalement l’intérêt de La Mise au point. Dillaye lui reste fidèle jusqu’en 1914.


Cote BNF (site François Mitterrand) : JO-58055


Identifiant SUDOC : aucun


Référence primaire : L. Gaumont & Cie, « À nos lecteurs », La Mise au point, 1897-1898, p. 1.

Monde photographique (Le)


(1895-1898)

 


Mensuel, 20 centimes, 16 pages ; fondé en mai 1895 par le licencié en droit Paul Chaux, qui installe le périodique à l’adresse de l’Office central de photographie tenu par Bardin et Cie. D’un intérêt moyen, le périodique propose beaucoup de brèves et les textes sont généralement courts, s’adressant à un public de grands amateurs. Son originalité est de proposer un horoscope, des dessins drolatiques et quelques poèmes (inédits ?) de Jean Plaque, ancien rédacteur du Vulgarisateur de la photographie. En juillet 1897 le périodique redémarre la pagination : la proximité avec Les Nouvelles scientifiques et photographiques de Georges Brunel s’accroît. Les deux titres fusionnent en 1898.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4128


Identifiant SUDOC : aucun


Référence primaire : « Le programme du Monde », Le Monde photographique, 1895-1896, p. 3.

Moniteur de la photographie (Le)


(1861-1914)


 

 


Bimensuel fondé par Lacan et Paul Liesegang le 15 mars 1861, Le Moniteur de la photographie est le périodique photographique majeur des décennies 1860-1890. Il ne poursuit pas tout à fait la ligne éditoriale de La Lumière, préférant se concentrer sur l’évolution technique de la photographie pour abandonner la question de l’art photographique. Le périodique doit sa personnalité à deux rubriques permanentes, la « Revue de la quinzaine » de Lacan ouvrant systématiquement les livraisons, tandis que la correspondance de l’anglais T.-L. Phipson est publiée sans interruption jusqu’en 1893. Le périodique joue aussi un rôle central dans l’institutionnalisation de la photographie en devenant l’organe officiel des divers syndicats et sociétés apparaissant au fil du siècle ; c’est par ce biais que Lacan sympathise avec Léon Vidal, membre de la société photographique de Marseille se spécialisant dans la question de la reproduction photomécanique. La guerre de 1870 marque le retrait de Paul Liesegang, qui cesse de codiriger le périodique pour rester simple rédacteur ; en 1873 Le Moniteur s’installe dans les locaux du Moniteur universel, où il reste jusqu’en 1894. Lorsqu’Ernest Lacan décède en 1879, sa veuve Camille Lacan confie la direction du titre à Léon Vidal, qui ne modifie pas la ligne éditoriale mais dont le style d’écriture est souvent très sec. L’entrée dans les années 1890 marque le lancement de nombre de périodiques s’adressant aux amateurs de photographie, ce qui entraîne une perte d’influence significative du Moniteur. La personnalité de Vidal est de plus en plus remise en question tandis que le périodique peine à infléchir sa position élitiste. En 1894, il s’installe chez Gauthier-Villars, éditeur spécialisé dans la littérature savante. Une deuxième série débute, toujours centrée sur des questions techniques et prêtant une attention particulière à la question de la conservation de l’héritage photographique. En 1905, Vidal cède le périodique à son ami Charles Gravier, qui adopte une orientation populaire et polémiste. Le périodique disparaît en juin 1914 : Gravier perd à ce moment un procès intenté par la société Lumière Jougla pour une question de tarification d’annonce.


Cote BNF (site François Mitterrand) : V-11909


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/037928112


Références primaires : Ernest Lacan et Paul Liesegang, Le Moniteur de la photographie, n°1, 1861-1862, p. 1 ; E. Lacan, « Nécrologie. M. Leiber », Le Moniteur de la photographie, 1869-1870, p. 73 ; Ernest Lacan, « À nos lecteurs », Le Moniteur de la photographie, 1869-1870, p. 121 ; Le Moniteur de la photographie, 1879, p. 26 ; Léon Vidal, Le Moniteur de la photographie, 1879, p. 17 ; Léon Vidal, « Revue de la quinzaine », Le Moniteur de la photographie, 1879, p. 49 ; « Projet de création de l’Union Scientifique La Lumière », Le Moniteur de la photographie, 1888, p. 77 ; « À propos du Photo-Club », ibid., 1889, p. 46 ; La Direction, « Avant-propos », Le Moniteur de la photographie, 1894, p. 2 ; L. Vidal, « Avis à nos abonnés et lecteurs », Le Moniteur de la photographie, 1905, p. 369 ; La Direction, « Note de la Direction », Le Moniteur de la photographie, 1906, p. 1 ; Charles Gravier, « Nécrologie. Léon Vidal », Le Moniteur de la photographie, 1906, p. 57 ; C. Gravier, « Chronique », Le Moniteur de la photographie, 1914, p. 53.


Références secondaires : André Rouillé, La Photographie en France. Textes et controverses : une anthologie (1816-1871), Paris, Macula, 1989.


N


Nouvelles scientifiques (Les)


(1891-1912)


 


 

 


Mensuel, 8 pages, 30 centimes ; fondé en janvier 1891 par Georges Brunel chez Georges Carré, éditeur s’intéressant particulièrement aux questions ésotériques. On ignore ce que devient le titre entre 1891 et 1894, moment où les livraisons de 16 pages coûtent 40 centimes. Le titre a été modifié : Les Nouvelles scientifiques et photographiques sont alors éditées chez Bernard Tignol. Ce périodique est l’un des plus mobiles de la période, changeant constamment d’adresse et de maquette selon les impulsions de Georges Brunel. Il recrute la plupart de son personnel au sein de La Science moderne, Paul Hisard en particulier, qui se voit confier la rubrique récréative tandis que Paul Chaux dirige la partie photographique du périodique. Il s’agit d’une spécificité, ce titre ayant tendance à se spécialiser de plus en plus dans la photographie et à mener une politique active en matière de concours. En 1897 l’éditeur Tignol se retire, moment où le périodique accentue davantage encore sa spécialisation photographique. Brunel prête aussi une attention particulière aux rayons X. En septembre 1898 le périodique absorbe Le Monde photographique de Paul Chaux ; il devient bimensuel en mai 1899 et se renomme Les Nouvelles photographiques en avril 1900. Il semble cesser de paraître en 1904, mais reprend étonnamment en janvier 1912 sous le titre Les Nouvelles scientifiques et photographiques. Il disparaît immédiatement.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-R-1262 


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/039180840


Nouvelles scientifiques et photographiques (Les)


 

Voir Nouvelles scientifiques (Les) (1891-1912).

O


Ombres et lumière


(1895-1932)


 

 


Mensuel, 10 centimes, 12 pages ; fondé en juillet 1895 par Mazo, fabricant de matériel photographique se spécialisant dans les projections lumineuses. Périodique se spécialisant de manière égale dans la photographie et les projections lumineuses. Son rédacteur en chef A. Hégé s’entoure d’un comité rédactionnel étendu, les rédacteurs occasionnels réputés ne manquant pas. L’un de ses faits d’armes est d’obtenir la collaboration et le parrainage du prestidigitateur Alber. Le périodique s’intéresse peu à la question de l’art photographique et privilégie la vulgarisation technique. Mène une politique active en matière de concours. Adopte en 1899 une numérotation suivie des pages qui ne s’achèvera qu’en 1923 ; en 1903 la maquette et le frontispice sont modifiés ; le prosélytisme commercial augmente ainsi que la spécialisation dans les projections, infléchissement probablement dû à la concurrence du Fascinateur des assomptionnistes ; Ombre et lumière renonce à son comité rédactionnel en 1912 pour prendre un virage plus commercial encore ; cesse de paraître en 1932.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4354


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/045110611


Références primaires : G. M., « Quelques réflexions sur Ombres et Lumière », Ombres et lumière, 1912, p. 2376.


P


Paris-Photographe


(1891-1894)


 


 

 


Mensuel, 2 fr. 50, 50 pages ; fondé par Paul Nadar en 1891, l’objectif du périodique est de rivaliser en luxe et en prestige avec les publications étrangères ; vise un public fortuné d’amateurs et de professionnels ; le papier, les illustrations, le papier, la typographie et la maquette comptent parmi les plus beaux spécimens de la presse de l’époque. Les deux premières années, Paris-Photographe publie des articles signés des plus grands noms du monde photographique et s’intéresse particulièrement à l’histoire du médium. Le père de Paul Nadar, Félix Tournachon Nadar, y tient une chronique. Paris-Photographe est aussi important concernant la question de l’art photographique, qu’il contribue à relancer. Détenteur de la mémoire photographique, le périodique fait aussi appel à des rédacteurs connus du milieu pour des textes plus techniques : des spécialistes tels que Charles Gravier et Henri Fourtier y publient régulièrement. Une correspondance étrangère y est aussi présente par la suite, mettant en scène les liens de la photographie française avec Vienne et Londres. Paris-Photographe se distingue ainsi par un bon équilibre entre causerie et solennité. Les deux dernières années marquent cependant une baisse de qualité dans le contenu. Ce périodique majeur de la décennie disparaît en 1894.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-3438 


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/085547042


Références primaires : Paul Nadar, « Notre Programme », Paris-Photographe, 1891, p. 3 ; John Grand-Carteret, « Cinquante ans de photographie », Paris-Photographe, 1894, p. 163.

Petit Photographe (Le)


(1900-1903)

 


10 centimes, 8 pages ; fondé par Charles Mendel le 15 avril 1900. Le périodique emploie la même équipe que Photo-Revue mais vise les grands amateurs et les débutants. Cesse de paraître en février 1903.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-5186


Cote Gallica : NUMP-6545, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32837188v/date


Identifiant SUDOC : aucun

Petit Photographe économe (Le)


(1896-1904)


 

 


Hebdomadaire, 10 centimes, 8 pages ; fondé le 22 mars 1896 par Albert Reyner, qui renonce pour l’occasion à son poste de rédacteur en chef de La Photographie. L’objectif est de rassembler les trucs techniques à l’usage de l’amateur sans faire appel au financement d’un commerçant pour éditer le périodique ; il souhaite aussi faire bénéficier les lecteurs de tarifs préférentiels pour l’achat de matériel. Le périodique propose des textes brefs répartis dans de nombreuses rubriques. Certaines plumes s’y remarquent, notamment Charles Gravier et Achille Delamarre. Cette ligne éditoriale change cependant rapidement. En novembre 1896 le périodique se renomme Journal de l’acétylène et Le Petit Photographe réunis ; une bipartition est effectuée, les 8 pages de livraison étant principalement consacrées à l’acétylène. Reyner abandonne alors le périodique et reprend la rédaction de La Photographie de G.-H. Niewenglowski ; en janvier 1897, le périodique abandonne la photographie et devient Le Journal de l’acétylène et des industries qui s’y rattachent ; il est absorbé en 1904 par la Revue des éclairages modernes.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4357 


Cote Gallica : NUMP-11287 (année 1896) URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32837190d/date


et NUMP-10752 (années 1896-1904), URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327975103/date


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : La Direction, « À nos lecteurs », Le Petit Photographe économe, 1896-1897, p. 1 ; A. Reyner, « Aux lecteurs et futurs collaborateurs du Petit Photographe économe », Le Petit Photographe économe, 1896-1897, p. 1 ; La Direction, « L’acétylène », Le Petit Photographe économe, 1896-1897, p. 265 ; La Direction, « Le Journal de l’acétylène et des industries qui s’y rattachent », Le Journal de l’acétylène et des industries qui s’y rattachent, 1896-1897, p. 361.

Petites Affiches photographiques


(1897-1901)

Périodique dépendant du Journal La Photographie pour tous se spécialisant dans les petites annonces d’achat-vente et d’emplois. Paraît trois fois par mois.Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4794


Identifiant SUDOC : aucun

Photo-Courrier (Le)


(1893-1894)

 


Mensuel, 40 centimes, 16 pages ; fondé en janvier 1893 par Daniel-Achille-Gaston Tissandier ; se veut la suite de la Revue mensuelle des nouveautés photographiques (non trouvée), qui aurait été fondée en 1889. Le premier numéro annonce d’emblée que le fondateur Daniel Tissandier, jeune inventeur de 21 ans, vient de décéder. De contenu plutôt technique et peu marquant, le titre est repris par Max Forest, qui déserte quelques semaines plus tard pour aller fonder Le Photographe (non trouvé) ; lui succèdent alors les rédacteurs de La Photographie Gabriel Naudet, G.-H. Niewenglowski et A. Bigeon. Le titre est absorbé à terme par La Photographie.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-JO-59672


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : « À nos lecteurs », Le Photo-Courrier, janvier 1893, p. 2 ; « À nos lecteurs », Le Photo-Courrier, février 1893, p. 18 ; La Direction, « À nos lecteurs », août 1893, p. 113.

Photo-Gazette


(1890-1914)

 


Mensuel, 50 centimes, 20 pages ; fondé en novembre 1890 par G. Mareschal, qui est aussi le responsable du sujet photographique pour le compte de La Nature ; Photo-Gazette vise un public d’amateurs soucieux de suivre le mouvement photographique sans nécessairement être de grands artistes ; la qualité matérielle du périodique évoque celle de La Nature ; il inclut des planches hors texte et de nombreux suppléments. La première année se démarque particulièrement par l’inclusion de dessins humoristiques en fin de livraison, alors que le contenu des textes est d’ordre plutôt technique ; par la suite, Photo-Gazette devient plus sérieux, abandonnant les vignettes humoristiques et augmentant le nombre de textes traitant de l’art photographique. L’humour demeure perceptible dans le choix des pseudonymes des rédacteurs. Des rédacteurs de premier plan peuvent rédiger dans ce périodique important de la période : Henri Fourtier, Étienne Wallon, etc.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-3439


Cote Gallica : NUMP-14057, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32839484s/date


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/039209563

Photo-Journal


(1891-1893)


 

 


Mensuel, 32 pages, 1 fr. ; fondé en janvier 1891 par Paul Gers, alors secrétaire du Photo-Club de Paris, et Abel Buguet. Ces deux rédacteurs sont déjà à l’origine du Journal des sociétés photographiques, qui continue à paraître parallèlement. Ce périodique est innovant sous plusieurs aspects : il inclut d’emblée quatre planches hors texte et adopte une maquette élégante, aérée et décorée de fioritures. Se voulant luxueux, le titre évite d’être trop technique pour mettre en valeur ses auteurs, lesquels publient des reportages photographiques et diverses considérations artistiques. Paul Gers publie notamment dans Photo-Journal son compte rendu des voyages du président de la République ; le sport et le portrait de célébrités y occupent aussi une place importante. D’une grande variété de ton et d’écriture, le périodique s’essouffle cependant courant 1893. Cette même année, Photo-Journal absorbe le Journal des sociétés photographiques, avant de changer de nom en juillet, reprenant celui du périodique qu’il vient d’absorber. Paul Gers semble moins présent à cette période, tandis que Buguet, devenu président du photo-club rouennais, renonce progressivement à la ligne éditoriale du Photo-Journal pour renouer avec celle plus classique des simples comptes rendus de séances des diverses sociétés françaises. Le tropisme rouennais devient remarquable à compter de 1895. Paraissant vraisemblablement jusqu’en juillet 1904, le périodique ne retrouvera pas sa grandeur passée. Il finit par adopter une politique du numéro double et, au cours des dernières années, partage ses locaux avec Lux, nom sous lequel l’Association pour la propagation de l’instruction par les projections lumineuses se fait connaître.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-23942


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/190003472


Références primaires : La Rédaction, « Le Photo-Journal », Photo-Journal, 1891, p. 1 ; L. Chesneau, « Photo-Club rouennais », Photo-Journal, 1893, p. 156.


 

Photo Pêle-Mêle


(1903-1907)

 


Hebdomadaire, 20 pages, 20 centimes ; fondé le 4 juillet 1903, il s’agit du premier périodique photographique à faire ouvertement passer la vulgarisation photographique au second plan pour privilégier la photographie en tant que loisir. Le titre partage la même adresse que La Famille, périodique « pour tous, par tous ». Photo Pêle-Mêle semble être conçu comme un dérivé de La Famille, dont il reprend le slogan et dont il partage l’adresse. Très illustré, Photo Pêle-Mêle accorde une place centrale à l’humour, que ce soit dans les textes, les images, les pseudonymes et les vignettes dessinées qu’il reproduit dans ses suppléments. Le titre est publié jusqu’en février 1907, moment où la Photo-Revue de Charles Mendel absorbe le titre.


Cote BNF (site François Mitterrand) : FOL-V-4871


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/101886942


Numérisé sur Archive.org :


https://archive.org/details/photopelemelepou02unse


Références primaires : La Direction, « Photo Pêle-Mêle à ses lecteurs », Photo Pêle-Mêle, 1903, p. 2 ; « Photographie humoristique », Photo Pêle-Mêle, 1903, p. 3.

Photo-Revue


(1889-1986)


 

 


Bimensuel, 10 centimes, 8 pages ; l’un des périodiques les plus importants de la période, fondé par Charles Mendel en août 1889. Vise un public d’amateurs, régulièrement illustré dans le corps des livraisons, mais les reproductions sont de faibles qualités ; Photo-Revue reprend le programme préalablement formulé par Mendel au sein de La Science en famille, qui se traduit par le mot d’ordre « tout le monde photographe ». Au fil du temps, le périodique se revendique l’organe des photographes et des amateurs, les articles mêlant habilement humour et didactisme, questions d’art et questions techniques. Le prosélytisme commercial est très visible, l’objectif de Mendel étant de fédérer ses clients au sein d’un périodique. Il est le premier commerçant à trouver une formule efficace pour y arriver, Photo-Revue étant clairement imité par la concurrence. D’un côté, Mendel propose des concours, des récréations scientifiques et des dessins humoristiques plus séduisants que ceux de la concurrence ; de l’autre il lance rapidement une édition de luxe incluant des planches hors textes et divers suppléments. Extrêmement inventif, il est aussi à l’origine de la publication de poèmes photographiques dans la presse spécialisée. En juillet 1894 il lance une édition bis paraissant en décalage avec la version normale : légalement ce sont donc deux périodiques bimensuels qui coexistent ; dans les faits, sachant que le contenu de l’un est difficile à comprendre sans l’autre, on peut considérer que Photo-Revue devient alors un bimensuel dissimulé. Assisté d’une équipe fidèle, Mendel confie la rédaction à René d’Héliécourt, lequel fait appel à des rédacteurs solides, parmi lesquels Achille Delamarre. Activiste de la photographie, Mendel est aussi très habile pour médiatiser les sujets concernant la communauté photographique. Au tournant du siècle le titre réunit les deux éditions pour devenir officiellement bimensuel, passant à 15 centimes la livraison. En 1904 est lancé Photo-Magazine, qui est une adaptation de l’édition de luxe de Photo-Revue. Lorsque Mendel décède en 1917, Héliécourt reste à la tête du titre. Il est actif jusqu’en 1925, moment où il devient rédacteur en chef honoraire, poste qu’il occupe jusqu’à son décès en 1945 ; le périodique est édité par Jean de Francia à partir de 1922 ; il sera repris par Robert Andréani, qui le renommera Photo ciné-revue ; la Société Technique d’Édition Photographique (STEP) reprendra par la suite le titre, lui rendant son titre original pour le relancer en 1983, puis de nouveau en 1985 avec une ligne éditoriale grivoise. Photo-Revue disparaît en 1986.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-4887


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/037572156


Consultable en ligne : première page du n°1 numérisée par Jean-Jacques Milan disponible sur Wikipedia


Références secondaires : Lucie Goujard, L’Illustration des œuvres littéraires par la « photographie d’après nature » en France : une expérience fondatrice d’édition photographique (1890-1912), thèse de doctorat, université Lille III Charles de Gaulle, Lille, 1999, p. 231-270 [en ligne].

Photo-Revuo


(1889-1893)

Version esperanto de Photo-Revue.

Photogramme (Le)


(1897-1906)


 

 


Mensuel, 16 pages, 1 fr. ; fondé en juin 1897 par C. Klary, artiste et professionnel de la photographie ayant travaillé aux États-Unis ; le périodique est la traduction d’un titre éponyme paraissant en Angleterre depuis 1894 sous le titre The Photogram. Son but est de contribuer à l’apprentissage et à la pratique de la photographie d’art. Le périodique est d’ailleurs établi au 13, rue Taitbout, où Klary a créé une « école pratique de photographie ». Luxueux dans sa présentation, Le Photogramme inclut de nombreuses illustrations hors texte ainsi que dans le corps de la livraison. Défendant clairement le prestige international de la photographie, le périodique porte une attention particulière à la pratique étrangère et utilise les illustrations pour donner des exemples pédagogiques à ses lecteurs, ce qui est une démarche inédite. Le quota de textes inédits baisse avec le temps mais les images restent d’un grand intérêt. Ce titre fait donc de la vulgarisation de prestige mais n’est pas élitiste ; il disparaît en 1906.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-5119 


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/039076520


Références primaires : C. Klary, « Photographie d’art », Le Photogramme, 1897, p. 1 ; « Nouvelle installation du journal The Photogram à Londres », Le Photogramme, 1901, p. 119. 

Photographe (Le)


(1855-1856)

 


Bimensuel, 16 pages de petit format, paru le 1er novembre 1855 ; géré par A. Herling ; n’a pas de rédaction identifiée et fait appel à la bonne volonté des lecteurs ; le périodique vise d’abord le débutant. Son originalité est de ne pas appartenir à un commerçant et de vouloir créer un groupe de travail où les amateurs pourraient s’épauler en commentant leurs épreuves respectives. Le dernier numéro semble paraître le 1er février 1856.


Cote BNF (site François Mitterrand) : V-28964


Cote Gallica : NUMP-11918, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328395215/date


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/07064974X

Photographe (Le)


(1857-1858)

 


Bimensuel, 8 pages, 10 centimes ; fondé en novembre 1857 par Édouard Latreille, « photographe-chimiste » élève de Gustave Le Gray ; s’inspire beaucoup de la maquette de La Lumière mais vise un public de débutants. Latreille utilise le titre pour faire la réclame des produits chimiques qu’il fabrique. On ignore s’il s’agit de la suite directe du Photographe (1855-1856).


Cote BNF (site François Mitterrand) : V-11879


Identifiant SUDOC : aucun

Photographe (Le)


(1893 ?)

 


Périodique censé avoir été fondé par Max Forest en 1893, après son départ du Photo-Courrier. Demeure introuvable.

Photographie (La)


(1892-1914)


 


 

 


Mensuel, 16 pages, 60 puis 50 centimes ; fondé en mars 1892 par Gaston-Henri Niewenglowski, le périodique vise un public large et se veut généraliste ; Niewenglowski est à l’origine de la Société des amateurs photographes, pour laquelle il fait de nombreuses réclames. Le périodique multiplie les démonstrations visant à éviter toute confrontation avec le Photo-Club de Paris, dont il obtient le parrainage. Niewenglowski fait appel à une rédaction dynamique ; c’est grâce à lui qu’Albert Reyner, nommé rédacteur en chef, deviendra célèbre dans le milieu, grâce notamment à ses comptes rendus des expositions d’art photographique du Photo-Club de Paris. Le périodique déménage fréquemment et ne cesse d’augmenter la qualité matérielle des livraisons ; il absorbe Les Annales photographiques et vélocipédiques de Beleurgey de Raymond en 1895. Albert Reyner quitte La Photographie en 1896 pour diriger Le Petit Photographe économe, cédant la place à L. Tranchant et L.P Clerc ; en 1897 le périodique reprend la tomaison des Annales, affirmant dès lors avoir été fondé en 1889. Reyner reprend son poste de rédacteur en chef en 1898, menant de front la tâche avec Achille Delamarre à compter de 1902. En 1903 le périodique se fait plus luxueux encore en passant chez l’éditeur H. Desforges ; il se heurte cependant à des difficultés en 1906 et fusionne avec la Revue des sciences photographiques de Charles Mendel en 1907 ; Niewenglowski se retire en 1908 et Mendel fait de nouveau fusionner le titre avec La photographie des couleurs. H. Quentin devient directeur du périodique avant que L.-P. Clerc ne le reprenne en main à la veille de la guerre de 1914, ce qui marque l’arrêt définitif de parution de La Photographie.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-25075 (recueils de 1892-1899) ; et 4-V-5068 (recueils de 1900-1914).


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/142970921


Références primaires : La Rédaction, « Aux lecteurs », La Photographie, 1892-1893, p. 1 ; « Avis important », La Photographie, 1892-1893, p. 49 ; A. R., « La Société des amateurs photographes », La Photographie, 1892-1893, p. 326 ; La Direction, « À nos lecteurs », La Photographie, 1894, p. 1 ; Le Conseil d’administration de La Photographie, « À nos lecteurs », 1895, p. 49 ; L’Administration du journal La Photographie, « À nos lecteurs », La Photographie, 1897, p. 1 ; « Avis », La Photographie, 1902, p. 16 ; 

Photographie française (La)


(1888 ?-1906 ?)

 


Périodique apparemment important, introuvable jusqu’en juillet 1899. Il est alors dirigé par l’homme de lettres Louis Gastine et fait appel à l’éditeur de La Nature, Masson. C’est le seul périodique photographique qu’il ait édité à cette période. Le périodique a bonne réputation et se voit souvent cité par la concurrence. Sous la direction de Gastine, il est l’organe officiel de la Chambre syndicale des fabricants et négociants en Appareils et produits photographiques et de la Chambre syndicale des Opticiens. Il vaut alors 60 centimes pour 18 pages. Sa maquette et le papier sont très comparables à la formule de La Nature. Une planche hors texte est incluse dans chaque livraison mais la question de l’art photographique demeure un peu secondaire, la technique demeurant encore centrale malgré la tentation de céder parfois au reportage photographique. On perd de nouveau le titre de vue jusqu’en 1901. Il s’est alors métamorphosé en périodique de luxe : désormais édité et administré par Prieur & Dubois, il vaut 1 franc la livraison de 32 pages et inclut trois planches hors texte. Dirigé par Louis Gastine et F. Monpillard, il se présente désormais comme une « revue mensuelle illustrée en noir et en couleurs ». L.-P. Clerc vient assister Gastine courant 1902. Le titre cesse vraisemblablement de paraître en 1906.


Cote BNF (site Richelieu) : AD-1147-4 (recueils 1899-1901)


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/036866792

Photographie moderne (La)


Voir Indicateur photographique (L’).

Procédé (Le)


(1899-1959)

 


Mensuel, 50 centimes, 7 pages et 1 planche hors texte sur papier ordinaire ; fondé par H. Calmels en novembre 1899 ; se spécialise dans les procédés photomécaniques à l’usage du professionnel ; ne s’adresse ni au public savant ni au grand public, inaugurant une forme inédite de vulgarisation à l’usage de l’artisan. Initialement, la société britannique Penrose & Co est propriétaire du titre, lequel est selon toute vraisemblance le clone d’un Process Work londonien. Malgré l’hermétisme du sujet, le périodique trouve un lectorat bien plus large que prévu. En 1902 il se fait plus luxueux et fait appel à des collaborateurs réguliers. Calmels se sépare de Penrose à ce moment pour créer sa propre entreprise. Le titre cesse de paraître cinq ans lors de la guerre de 1914 mais il reprend par la suite jusqu’en 1959. Au cours de cette dernière période, il sera longtemps dirigé par L.-P. Clerc.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-13268


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/03921107X


Références primaires : « À nos lecteurs », Le Procédé, 1899-1901, p. 1 ; H. C., « Concurrence », Le Procédé, 1899-1900, p. 2 ; « À nos lecteurs », Le Procédé, 1919, p. 113.

Progrès photographique (Le)


(1883-1895)

 


Mensuel, 60 centimes ; fondé en décembre 1883 par Léon Wulff, qui a déjà dirigé la Revue photographique de 1855 à 1865. D’un intérêt secondaire en termes de contenu, le périodique se distingue par une capacité inégalée à opposer la province à Paris : s’acharnant sur la Société française de photographie, Wulff, dont le style se fait volontiers agressif, cherche à devenir le représentant officiel de toute nouvelle société apparaissant en France. Il bénéficiera visiblement d’un petit rayonnement, sa rubrique « Correspondance » ne désemplissant pas. Il perd cependant très vite son influence lorsque L’amateur photographe apparaît, lequel lance en 1889 un Bulletin des sociétés photographiques de France qui dépouille systématiquement Wulff des sociétés qu’il représente. Le Progrès photographique disparaît en mars 1895.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-8602


Identifiant SUDOC : aucun


 


R


Rayon bleu (Le)


(1868-1871)

 


Fondé en décembre 1868 par le photographe Cyrus Macaire, qui fait alors commerce de produits chimiques photographiques ; le périodique a un ton unique et développe une terminologie spécifique aux accents ésotériques. Macaire meurt du cœur pendant la guerre de 1870, provoquant la fin du périodique.


Cote BNF (site François Mitterrand) : V-16970 (vol.1), V-50535 (vol. 2)


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : L. M. Cyrus, « À nos chers confrères », Le Rayon bleu, n°5, 15 avril 1869, p. 130 ; Jules Ruelle, « La vie, les travaux et la mort d’un grand artiste », Le Rayon bleu, n°10, 12 juillet 1871, p. 289.


Références secondaires : Michel Guillemot dir., Dictionnaire de la photo, Paris, Larousse, 1996, p. 384-385.

Revue de photographie (La)


(1903-1908)

 


Suite directe du Bulletin du Photo-Club de Paris parue en janvier 1903 ; la démarche est la même mais le périodique opère un bond qualitatif radical. Il augmente le nombre de pages par livraison, propose 3 planches hors texte et accorde une place moins visible au Photo-Club de Paris : désormais, c’est l’art photographique, ou plutôt l’art pictorialiste, qui importe. La revue crée un double concours trimestriel accessible à tous les lecteurs ; elle reproduit aussi des photographies dans le corps de la livraison, parfois entières, parfois coupées de telle sorte qu’elles créent des motifs décoratifs, démarche comparable à celle du Photogramme de Klary. Robert Demachy et Constant Puyo y sont omniprésents, signant nombre de textes et photographies. Le second semestre 1903 marque cependant une légère baisse tant dans la quantité que dans la qualité, les livraisons comptant désormais 30 pages. Cela n’empêche pas La Revue de photographie d’être de très loin le périodique le plus luxueux de la presse spécialisée de l’époque. Il cesse de paraître en 1908.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-5930


Identifiant SUDOC : http://www.sudoc.fr/037127837

Revue mensuelle des nouveautés photographiques


 


Périodique censé avoir précédé Le Photo-Courrier. Demeure introuvable.


 

Revue photo-moderne


(1902-1903)

 


Périodique fondé par le Magasin moderne de photographie en janvier 1902 : chaque livraison comporte 4 pages et coûte 10 centimes. Imitation probable de la démarche de La Mise au point de Gaumont. Ce titre anecdotique se remarque uniquement pour ses chroniques signées Émile Giard ; disparaît en février 1903.


Cote BNF (site François Mitterrand) : JO-58175


Identifiant SUDOC : aucun

Revue photographique 


(1855-1865)

 


Périodique fondé le 5 novembre 1855 par Léon Wulff, financé par un commerçant (Wulff lui-même ?). Beaucoup d’articles de seconde main, orientation technique. Cesse de paraître en 1865. Wulff reviendra en 1883 avec Le Progrès photographique.


Cote BNF (site François Mitterrand) : V-6015-6017 (recueils de 1855-1858); V-28957-28963 (recueils de 1859-1865).


Identifiant SUDOC : aucun


Cote Gallica : NUMP-10912, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32861109w/date

Revue trimestrielle du Comptoir général de photographie


 


Périodique ayant précédé La Mise au point. Demeure introuvable.


 


S


Science photographique (La) 


(1890)

 


Mensuel, 12 pages, 3 fr. l’année. Fondé par Paul Meyan en avril 1890, ce périodique spécialisé existe dans un but d’information et de vulgarisation. Non illustré, il reprend à peu de choses près la maquette de la Revue scientifique mais son contenu demeure souvent anonyme. Il pratique beaucoup l’emprunt et semble n’avoir qu’un seul rédacteur, Meyan. Il propose un indicateur des bonnes adresses mais les commerçants lui écrivent rapidement pour demander de cesser cette publicité gratuite, qu’ils estiment nuisible. L’originalité de ce titre anecdotique est de vouloir imiter une démarche de vulgarisation scientifique généraliste dans le cadre de la presse photographique.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 4-V-3324


Cote Gallica : NUMP-3696, URL :


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32865936z/date


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : « À nos lecteurs », La Science photographique, avril 1890, p. 1 ; La Direction, « Bizarre autant qu’étrange », La Science photographique, juin 1890, p. 32.


V


 


Vulgarisateur de la photographie (Le)


(1892-1910)


 


 

 


Mensuel, 16 pages, 50 centimes ; périodique fondé par J. Van Messem (?), propriétaire probable d’une fabrique d’appareils portant le nom de La Photographie vulgarisatrice. Paru pour la première fois le 15 mai 1892, le périodique est confié au rédacteur en chef Pierre de Touche, rapidement rejoint par Paul Delisle. Le titre vise un public de grands amateurs et sait les associer à la vie du magasin ; de 1896 à 1899 il bénéficie de la présence d’Henri Huet et Jean Plaque, qui produisent respectivement de la prose et de la poésie fantaisistes, souvent humoristiques. Ces deux rédacteurs comptent fortement pour le périodique, qui dès janvier 1897 passe à 10 centimes la livraison : ces fantaisies littéraires priment beaucoup sur le contenu technique. Fin 1898 Huet et Plaque se retirent, marquant le début d’un déclin relatif pour le titre, qui privilégie désormais les feuilletons pédagogiques. Il perdure tout de même jusqu’en 1910.


Cote BNF (site François Mitterrand) : 8-V-11261


Identifiant SUDOC : aucun


Références primaires : « À nos lecteurs », Le Vulgarisateur de la photographie, 1892-1893, n°1 (15 mai 1892), p. 1 ; P. de Touche, « Merci ! », Le Vulgarisateur de la photographie, 1893-1894, n°1 (mai 1893), p. 1 ; « A nos abonnés et lecteurs », Le Vulgarisateur de la photographie, 1901, p. 132 ; « Les résultats de notre enquête », Le Vulgarisateur de la photographie, 1902, p. 35.