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Manicomio, la folie recluse

DEPARDON, Raymond

Type : livre

Collection :

Editeur : Steidl, Fondation Cartier pour l'art contemporain

Lieu de publication : Paris, Göttingen

Date de publication : 2013

Format : 29,5 x 20,3 cm

Langue : FRE, ENG, IT

Illustré de photos : oui

Attribution texte/image : Texte : Raymond Depardon

Notes : Séries de 218 photographies réalisées entre 1977 et 1981 en Italie, dans les hôpitaux psychiatriques de Trieste, Venise, Naples, Arezzo et Turin. Au cours de cette période, Depardon réalise un film sur l'un de ces établissements (San Clemente, tourné en 1980, sorti en salle en 1982). En 1984, Robert Delpire organise au Palais de Tokyo une exposition de 39 de ces photographies, réunies dans le catalogue San Clemente. Publié en 2013, Manicomio reproduit un ensemble beaucoup plus vaste de clichés.

Comme souvent chez Depardon, les photographies s'accompagnent d'un texte permettant à la fois de justifier la démarche du photographe et de rendre compte des sentiments qui l'animent au cours de son reportage.
Depardon rend compte de l'état de délabrement des institutions psychiatriques qu'il visite, mais insiste aussi sur l'engagement de quelques médecins en faveur d'une pratique moins carcérale de la psychiatrie. Manicomio ("L'asile de fous"), rend ainsi compte des expériences de transformation de certains de ces établissements.
L'enjeu du livre ne concerne pas uniquement l'Italie. Franco Basaglia, L'un des médecins que rencontre Depardon, précise que "c'est la même chose en France, en Amérique." Et de donner peut-être l'une des motivations centrales de ces images : "photographie, sinon on ne va pas nous croire." A l'issue de ce processus de documentation, Depardon revient sur les îles de San Servolo et San Clemente. Il constate que les manicomio ont cédé la place à un musée et un hôtel. Dernier témoignage des médecins qu'il interroge : "il n'y a plus de photos à faire, c'est la prison chimique maintenant."

A noter - mais cela reste à démontrer - que le film Twelve Monkeys (L'Armée des douze singes, Terry Gilliam, 1995), reprend de façon troublante certains thèmes spécifiquement présents dans la séquence photographique réalisée par Depardon à l'hôpital de Collegno (notamment le motif de "l'homme sans tête", le mobilier et la valorisation d'une télévision dans certaines images).

Source ou rédacteur de la fiche : Axel Hohnsbein

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