Début de page

L'accès au service que vous demandez nécessite d'être authentifié. L'authentification sera conservée jusqu'à demande de déconnexion de votre part, via le bouton "se déconnecter".

Alias oublié ? Mot de passe oublié ?

Si vous n'avez pas d'alias, vous pouvez créer votre compte.

delillo.jpg

Falling Man

DON DELILLO

Type : livre

Collection :

Editeur : Scribner, New York ; Actes Sud

Lieu de publication : New York

Date de publication : 2007

Format :

Langue : ENG (traduction française Marianne Véron)

Illustré de photos : non

Attribution texte/image : Photographie de la couverture : Katie Day Weisberger

Notes : Deux photographies sont au point de départ de l’écriture de Falling Man selon son auteur. La première est celle de Richard Drew devenue l’icône de ces hommes qui ont sauté dans le vide et que l’on retrouve à la fois dans le titre du roman et dans un personnage clé, David Janiak, artiste qui se met en scène peu de temps après les attentats, suspendu dans le vide à différents endroits de la ville. La seconde a inspiré à Don DeLillo la première phrase, puis la première scène du roman. Il s’agit de la photographie d’un homme d’affaires quittant un nuage de fumée recouvert de cendres. L’on peut y reconnaître une autre photographie attachée aux attentats du World Trade Center, celle d’Edward Fine intitulée « The Dust Man ». Cependant, les photographies prises lors des attentats du 11 Septembre 2001 ne servent pas seulement de point de départ au roman, elles en sont également un enjeu. La dimension visuelle de l’événement du 11 Septembre 2001 s’y trouve interrogée. Les images fixes, les images qui hantent les personnages, les images qui tournent en boucle sur les écrans de télévision interpellent, figent. Elles sont présentées comme irréelles et pourtant elles attestent de l’existence de l’événement. Mais l’écriture se fait aussi image, notamment lorsqu’elle construit des sortes d’instantanés comme le retour de Keith à la maison que Lianne raconte à sa mère, ou bien la description de ses rencontres impromptues au détour d’une rue avec l’homme qui tombe, ou encore les souvenirs de ce jour que se remémorent Keith et Florence, auxquels s’opposent leur silence devant à la vidéo des crashes des avions. Les errances de ces personnages dans l’après 11 Septembre 2001 s’entremêlent au récit de la préparation de ce même attentat à travers les yeux d’un des membres du commando jusqu’au moment du point d’impact de l’avion et de la tour qui fait passer la narration du point de vue d’Hammad à celui de Keith. Don DeLillo se sert des mots et de leur matérialité pour travailler ces images du 11 Septembre 2001 parfois devenues photographies, parfois restées imprimées sur la rétine et dans la mémoire des témoins.
Références :
Tréguer, Florian. « Vers une image symptomatique : Don DeLillo et la crise de l'évidence », Revue française d’études américaines, vol. n° 89, no. 3, 2001, pp. 98-112.« Don DeLillo : "L'écriture est une chute métaphysique. On tombe à l'intérieur de soi" », Télérama, propos recueillis par Marine Landrot Publié le 04/04/2008. Accessible à :
http://www.telerama.fr/livre/27294-don_delillo_ecriture_est_une_chute_une_chute_metaphysique_on_tombe_interieur_de_soi.php

Source ou rédacteur de la fiche : Chloé Tazartez

Tags : , , , ,

Rating