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Voyages

DEPARDON, Raymond

Type : livre

Collection :

Editeur : Editions Hazan

Lieu de publication : Paris

Date de publication : 1998

Format : 20 x 15 cm.

Langue : FRE

Illustré de photos : oui

Attribution texte/image : Textes et photographies : Raymond Depardon

Notes : Contient 520 photographies en noir et blanc, la plupart faites au Leica M, agence Magnum, regroupées en plusieurs chapitres :
Les années déclic (ses débuts de photographe à Paris, en 1959, les reportages qu’on lui demandait : les Jeux Olympiques du Viêtnam, les voyages de la reine Elisabeth), mise en page différente (certaines photos sont accompagnées d’une simple légende, d’autres par un texte un peu plus ample à valeur prédictive dans bien des cas)
L’Afrique au quotidien, (un bon nombre de photos précèdent le texte, plus poétique, sans rapport évident aux photos, elles présentent une réalité sociale et culturelle différente, la vie au quotidien).
New York, ville emblématique, la plus photographiée, des photos de passants dans la rue, des enfants qui jouent, des musiciens qui jouent dans la rue,
Le désert habité, le bonheur d’y être, des photos surprenantes de cette étendue de sable, quelques objets y éparpillés pour rappeler une présence humaine, quelques habitants, (des portraits aussi),
Les pays de l’Est, (traversée de l’Europe Centrale et de l’Est : l’Allemagne de d’Est, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie)
Les Etats-Unis, l’Ouest, traversée des Etats Unis, autre forme de désert.
La Chine, des photos de rue, de gares, de milieux urbains et ruraux,
Le Viêtnam, autre « je n’ai pas retrouvé le Viêtnam de mes vingt ans….., de mes trente ans, je n’ai pas retrouvé les Vietnamiens », (p. 396), apparemment insouciant, des photos d’enfants heureux, de belles jeunes femmes, d’intérieurs, de paysans, des habitants surpris dans leurs activités courantes,
De l’Atlantique à la mer Rouge, L’Algérie, le Liban (Beyrouth, détruite par la guerre), Egypte,
Venise : place Saint Marc, le dôme, la brume
Le voyage amoureux, « Le reporter est en colère, le photographe est amoureux » (p. 450), des endroits où il a déjà été.
Plan fixe, photos d’une femme et de l’Afrique
Sur la route des hauts plateaux, Amérique du Sud, les habitants dans leurs activités courantes, des paysages, l’Ethiopie et finir le voyage avec ce port d’ancrage, Marseille.
« Mes allers-retours » Entretien avec Michel Butel ; traduit en anglais à la fin du livre.

Pour Raymond Depardon, tel qu’il le dit, le voyage, « terre impossible » lui a permis de découvrir des choses, de se trouver au milieu des conflits, de les enregistrer, les photographier, mais le voyage lui a également permis de mieux se découvrir à travers les expériences diverses qu’il a dû vivre, à travers le regard qu’il pose sur ce qui l’entoure : « évidemment, en photographiant les autres, on se photographie soi-même, et les gens qui prétendent ne jamais parler d’eux parlent quand-même d’eux ». (p. 9). S’il choisit d’accompagner certaines de ses photos par du texte, c’est parce que tout en étant conscient de la force d’une image, elle « a aussi besoin d’une voix » (p. 9).

Source ou rédacteur de la fiche : Cristina-Ioana Matei

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