Les Lépillier

LORRAIN, Jean

Type : livre

Collection :

Editeur : Giraud

Lieu de publication : Paris

Date de publication : 1885

Format : 305 p. ; in-18

Langue : FRE

Illustré de photos : non

Attribution texte/image : Texte : Jean Lorrain

Notes : Réédité par Éric Walbecq, Du Lérot, Tusson (Charente), 1999. Contient « Installation », nouvelle, p. 229-241. Jean, le narrateur, rend visite à son ami Paul Sternays afin d’aider celui-ci à emménager, travail qui commence par le rangement d’un « tas de photographies... classe à part les femmes, puis mes vues d’Algérie... mon voyage d’Espagne... ». Après l’énumération des vues, le narrateur découvre un portrait « avec quelque chose de slave et de perfide dans le sourire et dans les yeux que je n’ai jamais vu à Sternays ». Paul lui fait lire la dédicace qui est adressée à Ellena Steelman, mais signée « Ivanowich Udow »... et Paul d’expliquer que cette femme l’avait aimé, lui, à cause de sa ressemblance avec Udow, comme lui aimait cette femme du fait qu’elle ressemblait à une autre qu’il avait idéalisée en sa jeunesse ; « nous jouions tous deux avec le passé », lui écrit Ellena après qu’ils se sont séparés, « vous aimiez un souvenir et moi une ressemblance ». Puis elle lui posta la photographie qui prouve la similitude des visages, et Paul, devant Jean, « d’une pichenette bien appliquée au revers de la carte il envoya le portrait dans le feu ». Il fait le deuil de cet amour, comme Lorrain qui décrit ici son amour pour Judith Gautier, l’idole de Sternays. La photographie joue un rôle de catalyseur, réunissant la ressemblance et l’acte rituel de la destruction.

Source ou rédacteur de la fiche : (P. Edwards, référence Soleil Noir : 999)

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